D'aprés le site http://www.hartley-net.fr/
Drazic, Anita, Rivers, Jodie, Nick, Katarina, Bolton... Tous ces noms bercent notre quotidien depuis 1995, date de la première diffusion française de Hartley, Coeurs à vif.Le point de départ est mortellement banal. On place des adolescents dans une école. On parle de drogue, de sexe, de conflit parentaux.
Les Années Collèges, Parker Lewis ne perd jamais, Sauvés Par Le Gong, Beverly Hills 90210, Seconde B (à la limite Hélène et les garçons) appartenaient déjà à cette veine. Hartley, Coeurs à vif n'a pas vraiment innové.Pourtant la série est un peu atypique...Ben Gannon est le producteur de cette poule aux oeufs d'or (la série préférée des Australiens, quand même, et rachetée par un cinquantaine de pays en l'espace de quelques mois).
Le Aaron Spelling australien n'a pourtant rien pondu du tout. C'est à Michael Jenkins que Nick et consorts doivent la vie.The heartbreak Kid (L'Adolescent au coeur brisé) était une pièce au départ. uée à Sydney à la fin des années 80 dans un petit théâtre. Une oeuvre qui se voulait réaliste, destinée à un public jeune. Elle jouait notamment sur un vocabulaire très proche de celui des cours de lycée (une ficelle qu'a repris la série) et illustrait les sacro-saints thèmes "adolescents" : violence, sexe, drogue...Gannon en rachète les droits à Jenkins et l'adapte pour le cinéma. Pas débile le gars, il décide de reprendre exactement la formule et engage donc Jenkins comme réalisateur.Les acteurs sont trouvés dans les lycées, par petites annonces. Heartbreak Kid sort en août 1993 en Australie. Nick (Alex Dimitriades) tombe amoureux d'une de ses profs (une histoire reprise dans la série avec les personnages de Rivers et Sam).
Le film est un succès, deuxième au box-office australien en deux semaines (derrière La Leçon de Piano). On connaît la suite : Gannon lance une série, toujours avec Jenkins et toujours avec les acteurs du film.Les deux compères se rendent néanmoins dans les meilleures écoles de théâtre pour dénicher 10 nouveaux personnages. Début 1994, Heartbreak High (Le Collège des coeurs brisés) débarque sur Network Ten. Comme pour le long métrage, la foule est au rendez-vous. Résultat : ça fait 7 saison et 200 épisodes. Après une saison, Hartley était la série préférée des Australiens.
Une des facettes les plus populaires de la série est le réalisme des dialogues. Jenkins a une recette imparable: il laisse une grande liberté aux acteurs durant le tournage. S'ils le veulent, ils peuvent changer l'une ou l'autre réplique trop ringarde. Comme ils sortent à peine du lycée eux-mêmes, la traduction ne doit pas leur prendre trop de temps!Alex Dimitriades (Nick), Abi Tucker (Jodie) Scott Majors (Rivers) font partie du premier voyage. Les fans de Hartley se souviennent du couple Nick-Jodie. Un mythe qui plane toujours sur la série malgré leur départ depuis quelques saisons. Soit dit en passant beaucoup de jeunes Australiens croyaient qu'ils sortaient réellement ensemble, ce n'était pas le cas (contrairement à Callan Mulvey et Lara Cox qui, eux, filent le parfait amour depuis trois ans).Atypique je vous disais... D'abord parce que cette série ne provient pas du pays de l'Oncle Sam et, entre nous, ça se sent. Hartley est proche des Années Collège (série Canadienne dont le titre original est "Degrassy High", longtemps -re-diffusée sur France 2, avant l'arrivée d'Hartley ).
On n'est pas dans la jeunesse dorée de Beverly Hills.Mais on y rencontre des chômeurs, des marginaux, des gens qui souvent parfois portent plusieurs fois les mêmes habits et qui n'ont pas de carte visa. Mais il y a comme une mentalité différente... Un peu moins de puritanisme, de beauté polissée. Le langage, les modes vestimentaires, le réalisme est plus crû que dans une série américaine... On est loin du soleil éclatant et des visages parfaits de Californie.Et puis, les générations de personnages sont très instables et leur disparitions sont violentes. Je vous parlais de Nick et Jodie. Tout le monde s'en souvient de ces deux-là. Jodie qui se prend bides sur bides et qui rencontre plus d'escrocs que de producteurs en or dans le milieu de la chanson. Et bien, à peine les a-t-on adoptés qu'ils disparaissent de l'écran... Irrémédiablement!Nick est tué lors d'un combat de boxe. Steve lui emboitera le pas quelques mois plus tard. D'autres deviennent fous.
Des personnages initiaux, il n'en reste plus. Ni parmi les profs, ni parmi les élèves.C'est très "réaliste". On sait que les élèves ne font que passer dans une école. On sait que dans les banlieues les profs ne font pas de vieux os. Mais c'est frustrant. Même la petite gueule d'amour de Drazic ne survivra pas plus de deux ans dans le programme (il parait qu'il veut faire du cinéma. Mwouais!).Même si les scénaristes n'ont pas réussi à éviter les grosses ficelles et que la série sent le produit "adolescent" à plein nez, il faut bien avouer qu'il s'agit d'un divertissement très correct. Les "différences" avec les USA la rendent déjà très sympathiques.
Les personnages sont attachants, mais ont fini par se faire à l'idée de les perdre de vue. Et, finalement, on aime se faire bousculer dans tous les sens.D'autant plus que ça fait du bien de quitter le made in USA de temps en temps. Et puisqu'on en est là, sachez que Gannon a lancé une nouvelle série: Wilside. Alex Dimitriades et Abi Tucker sont de nouveaux de la partie. Ils sont cette fois plongés dans un univers plus sombre que celui d'Hartley.On est toujours à Sydney, mais on suit les aventures entre une brigade de police et un centre d'accueil pour jeunes délinquants. Une autre série australienne avait fait parler d'elle, il s'agissait de Neighbours (longtemps diffusée sur la RTBF, et que l'on peut retrouver sur la VRT... Soit dit en passant, on y avait déjà découvert Kylie Minogue, et dans une moindre mesure -sic- Jason Donovan!).Alex Dimitriades y est apparu ainsi que dans Blue Murder. Il a été sacré meilleur acteur australien pour un rôle dans Head On (un long métrage). Il y aurait donc une vie après Hartley... Un constat qui doit ravir Callan Mulvey (Drazic) qui lorgne du côté de la lanterne magique (c'est près de ton bureau ça Sarah, non ??? NDF).Après deux ans de série, il semble vouloir voir du pays. Les fans du beau ténébreux devraient se ruer sur le film Les Power Rangers (1996). Il était le cascadeur qui doublait Force bleue.
Mesdemoiselles chaque fois que le schtroumpf moderne culbute, ce sont les formes de Drazic que vous admirez dans le costume moulant. Cool!Ce sont ses qualités de Roller Skater qui lui ont permis de postuler pour cet emploi. Il a fait partie de la première équipe professionnelle de Rollerbladers: la Manly Blade team. n Pollard (Bolton) appartenait lui aussi à cette bande d'amateurs de glisse.Enfin, si vous voulez mater la télé pendant les cours et apprendre avec Drazic et ses amis, il ne vous reste plus qu'à convaincre votre prof d'anglais d'acheter les cassette vidéos d'Hartley destinées à l'enseignement de la langue de Shakespeare. Elles sont éditées par Speakeasy Publications (Nathan) et sont en version originale.
Voila cette série a bercer mon adolescente, je la regardais avec ma niéce avec qui je n'ai que 2ans de différence, une série intelligente et réaliste
Dans cette série ils n'étaient pas riche, pas de top model anorexique, pas célébre, seulement des jeunes rebelles et vrai comme nous et vous, ils pensent comme nous parlent comme nous et ça fait du bien
Le perso de Nick a contribuer au succés de la série, la mort du perso m'avait choquer, Hartley est la seule série qui a eu tout au long de son existence des changements de casting mais le succés a toujours été là alors bravo
Pour ceux qui la connaissent pas vous êtes passer à coté d'une série génial dommage
La série a été un succés sur france 2 du lundi au vendredi à 18H00